vendredi 2 mars 2012

LES MOLSON ET LE CH S'ACTIVENT EN COULISSES POUR BLOQUER LE RETOUR DES NORDIQUES...


Même s'ils ont prétendu le contraire récemment, malgré ce qu'ils affirment hypocritement aujourd'hui, et en dépit de ce qu'ils diront publiquement au cours des prochains mois, les propriétaires du Canadien de Montréal s'opposent au retour du hockey de la Ligue Nationale à Québec. Comme il y a 33 ans, en 1979, au moment où les Nordiques de l'Association Mondiale de Hockey entraient dans la grande Ligue. Oubliez le "fair play" qu'ils affichent pour la forme devant les amateurs de hockey de la Belle Province afin de ne pas se faire boycotter commercialement par les pro-Nordiques. En hauts lieux, dans les officines ou les coulisses des bureaux de la LNH, ils s'activent pour bloquer le déménagement d'une équipe (Coyotes de Phoenix ?) dans la vieille capitale ou une éventuelle expansion de la Ligue dans cette ville. Selon le journaliste Réjean Tremblay, les affaires étant les affaires, il serait naïf de croire que les Molson ne travaillent pas dans l'ombre afin de protéger leur marché du Québec. Et les gens de Bell, leur partenaire, ne voient pas d'un bon oeil leur concurrent Vidéotron devenir propriétaire des nouveaux Nordiques. Comme ce fut le cas en '79, échoueront-ils dans leur dessein d'empêcher la venue d'une organisation rivale à l'autre bout de l'autoroute 20 ? L'avenir nous le dira... Mais plusieurs gouverneurs des clubs de la LNH, aussi influents sinon plus que Geoff Molson, ont déjà désigné Québec comme "next", c'est-à-dire, comme candidate numéro un pour accueillir les Coyotes ou une autre concession en difficultés qui leur coûte présentement trop cher en argent redistribué par le biais du système de péréquation. Après Winnipeg et avant Seattle, Kansas City ou Las Vegas, la LNH à Québec c'est logique. Surtout que Bettman a souligné l'excellente santé économique de la capitale québécoise et la force de l'économie canadienne (et du dollar canadien) durant son entretien avec Réjean Tremblay. D'autres indices qui ne trompent pas et qui favorisent la ville du maire Régis Labeaume, dont Bettman a justement vanté le leadership en ajoutant que les citoyens de Québec étaient chanceux de l'avoir... Tiens, tiens, tiens...



Malgré ce qu'a pu dire le commissaire de la LNH, Gary Bettman, à monsieur Tremblay lors d'une récente entrevue, il est loin d'être certain que le hockey de la NHL survivra à Phoenix au cours des prochaines années. Les trois groupes qui, selon Bettman, veulent acheter l'équipe (présentement fortement déficitaire et propriété de la Ligue) et la garder dans le désert de l'Arizona, ne sont peut-être que des leurres pour faire monter les enchères en vue de vendre la franchise à gros prix à Pierre-Karl Péladeau et à Québécor. Même avec un amphithéâtre neuf à Glendale, les Coyotes n'attirent guère une clientèle nombreuse et payante. Et les autorités municipales en ont plus qu'assez de jeter des millions par les fenêtres afin de compenser la Ligue Nationale pour les pertes colossales que le club de hockey local subit. Le hockey dans le désert est condamné à mort. Tout le monde le sait, même si Bettman veut cacher cette vérité évidente.



Le problème c'est qu'il n'y a toujours pas d'amphithéâtre à Québec et que ça va prendre encore quelques années avant qu'il y en ait un digne du hockey majeur. Les nouveaux Nordiques pourraient jouer dans l'ancien Colisée, mais P.K. Péladeau devrait assumer des pertes financières puisque le vieux bâtiment manque cruellement de lucratives loges corporatives capables de pomper les indispensables tonnes de fric nécessaires à faire vivre un club de hockey professionnel. D'un autre côté, Péladeau pourrait-il courir le risque de laisser passer cette opportunité d'acquérir une concession du circuit Bettman dès le printemps prochain ? Même s'il y a d'autres clubs en difficultés actuellement, qui sait s'ils seront disponibles pour un éventuel transfert à Québec au moment voulu ? En tout cas, Bettman sait que Québécor attend sa chance, et que c'est une compagnie dont le profil est parfait pour sa Ligue. Autre élément intriguant, on a vu beaucoup Marcel Aubut à New York, avec Bettman, ces derniers temps. Il est vrai que Maître Aubut est l'avocat de la Ligue Nationale, mais la fréquence de ses allées et venues aux bureaux de la LNH est possiblement un autre indice que quelque chose se trame discrètement. Quelque chose qui causerait peut-être plus vite que prévu une explosion de joie chez les amateurs de hockey de Québec. N'oublions pas toutefois, que la convention collective des joueurs de la LNH achève et qu'il se pourrait qu'il y ait encore un lock-out ou une grève qui nous privera encore de hockey l'automne prochain...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Je ne suis tellement pas surpris que les Molson veuillent bloquer le retour des Nordiques dans la LNH.

Si ces visages à deux faces ont été assez crétins, dégueulasses, fourbres et répugnants pour jouer dans le dos du plus grand joueur à avoir porté l'uniforme bleu-blanc-brunmarde, je parle du Rocket, Maurice Richard, à l'époque de Sam Pollock, ils sont bien capables de faire comme papa John et de grenouiller dans le dos, afin d'empêcher que les Nordiques viennent gruger leur part du marché, déjà pris pour acquis par une organisation incompétente et aussi répugnante que ses fefans, qui chient déjà dans leurs culottes à mesure que les rumeurs deviennent de plus en plus persistantes...

Un autre échec pour les Molson et Bell, la compagnie la plus dégueulasse du monde des télécommunications, aux publicités douteuses et diffamatoires, à prévoir...

Oui, Québec aura une autre occasion de festoyer dans quelques mois.

Les vômissures du CACAnadien n'en ont pas fini de se faire chier dessus.

GO NORDIQUES GO