lundi 13 juin 2011

APRÈS LE DÉPART DES NORDIQUES : LES FIDÈLES, LES VENDUS ET LES INDIFFÉRENTS...


Certes, à l'annonce du déménagement de leur club de hockey au Colorado, les fidèles partisans des Nordiques étaient peinés et choqués. Mais que pouvaient-ils faire ? Saccager le centre-ville et mettre le feu au parlement, comme l'auraient fait probablement les moronréalaids s'ils avaient été à leur place ? Le peuple de Québec est naturellement pacifique et civilisé et il comprenait qu'il ne servait à rien de se révolter contre une conjoncture totalement en leur défaveur. Oh... certains en ont longtemps voulu aux politiciens qui nous ont laissé tomber, et à Marcel Aubut qui en a profité pour ramasser le gros lot en vendant l'équipe. D'autres ont pointé du doigt l'escalade des salaires des joueurs, ces "fat cats" insatiables, pour expliquer la perte de notre franchise de la LNH. Du même coup, amers et désillusionnés, ils sont devenus complètement indifférents au hockey...




Une autre frange des anciens fans des fleur-de-lysés se tournèrent vers le hockey junior (Remparts) ou mineur. Ces jeunes donnant leur 110 % sur la patinoire, offrent un spectacle parfois plus divertissant que celui des multi-millionnaires du hockey de la Ligue Nationale.

Les partisans les moins fidèles et les moins fiers des ex-Nordiques ont viré leur capot de bord pour se joindre aux fefans du torCHon de Mourial. Une erreur grossière si l'on considère la descente aux enfers qu'a connu le club des Molson par la suite. À la fin des années '90, sous la direction de Réjean Houle, le Cacanadien est devenu la risée de la Ligue Nationale. À l'époque des Nordindes, les fanatiques des CHaudrons aimaient pourtant venir nous narguer au Colisée en se moquant de notre équipe misérable. Crache en l'air, tombe sur le nez ! Leurs porte-couleurs, leurs "glorieux", ont goûté à leur tour au pain noir de la médiocrité ! Même que les Molson voulaient absolument s'en débarrasser mais ne trouvaient aucun preneur. Il a fallu que le gouvernement provincial finance un américain (George Gillett) sans le sou, et qui avait même fait faillite quelques années auparavant, pour sortir le CH du bourbier. Sans cette intervention, qui sait ce qui serait arrivé aux Canailliens...




La grande majorité des anciens fans des Nordiques sont restés fidèle à leur équipe. Gardant dans leur coeur une petite place pour l'espoir de les voir revenir au bercail un jour... En même temps, rivalité Mourial-Québec oblige, ils se sont réjouis discrètement des malheurs, des déboires, des scandales qui ont mis du plomb dans l'aile des CHieux de la métropauvre. Ça se manifeste encore aujourd'hui par une belle solidarité avec la parenté des joueurs natifs de la capitale qui contribuent à éliminer la CHarogne à chaque année. C'est ainsi que dans leur milieu de vie ou de travail, les parents des Patrice Bergeron, Simon Gagné ou Martin Biron reçoivent des félicitations pour le rôle que leur fils, leur frère ou leur neveu a joué pour envoyer les torCHonneux en vacances...




Au pays de la révolution tranquille, le peuple de Québec est une force tranquille qui va son chemin. Bientôt, toutes les conditions gagnantes seront réunies pour que renaissent les Nordiques. Les vendus à la CHiasse reviendront-ils du bon bord de la route 20 ? Les amateurs de hockey du Québec méritent mieux que les minables Canailliens de Mourial. S'ils veulent appuyer un club fier au lieu d'un ramassis de robots mercenaires, ces "brebis égarées" enfileront à nouveau le chandail bleu des fleur-de-lysés... Nous avons bon coeur dans la cité de Champlain, nous leur pardonnerons leur écart de conduite et leur manque de foi...

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