mardi 24 juin 2014

CE QUI MET LE FEU AU DERRIÈRE DES FEFANS DU CANADIEN DE MONTRÉAL...


C'est quand même drôle lorsqu'on s'arrête à y penser.... Au moment où, à Québec, on s'est remis à rêver à la renaissance de la rivalité CanaCHiens/Nordiques, il y a pas mal de fefans qui, paradoxalement, font le même rêve. Oui, ils souhaitent le retour de la GUERRE bleus contre rouges. Parce que la guerre ouverte, c'est mieux que la guérilla fatiguante et énervante que leur mènent encore, quinze ans après le départ de la franchise de Québec pour le Colorado, d'irréductibles partisans des fleurdelisés.

L'autre jour, sur le blogue de la "Nordiques Nation" je lisais le témoignage de deux partisans écoeurés de la Sainte Guenille. Écoeurés au sujet de ces "maudits" combattants d'arrière-garde des défunts Nordiques. Visiblement exaspéré et au bord de la crise bipolaire, l'un d'eux se plaignait amèrement que, presque partout où il allait regarder les matchs du torCHon sur écrans géants, il y avait souvent, dans le restaurant ou le bar sportif qu'il fréquentait, au moins un fatigant vêtu du chandail des Nordiques qui faisait monter dangereusement sa température et celle de ses acolytes. Ces casseux de party, ces "achalants" avaient le don de leur mettre le feu au cul ! C'était à rendre fou... À chaque bévue des CHaudrons, à chaque but des adversaires, à chaque commentaire niaiseux des descripteurs vendus aux CHieux, le ou les fans des Nordiques criaient, riaient des fefans et se levaient en se mettant les bras en l'air pour célébrer les déboires du CH. Et Dieu sait comment les Caca ont été plongés jusqu'au cou dans des revers de fortune humiliants, des défaites à répétitions et des scandales honteux depuis vingt ans !


Le plus enrageant, le plus câlissant, le plus chiant, c'est que ces Anti-Habs n'ont aucun club préféré, en particulier. Ils prennent pour les 29 autres équipes de la NHL. Comme des maquisards, des partisans de la résistance, des guérilleros, ces damnés fantômes des Nordiques pourtant morts et disparus, viennent et reviennent sans cesse les hanter. Au moins, quand les Nordiques étaient à Québec, les fefans pouvaient se moquer d'eux. Ils pouvaient attaquer leurs partisans ou leur donner la réplique. Des bras d'honneur, on pouvait en faire à qui mieux mieux, à tour de bras, de part et d'autre... Mais là, face à des fidèles fans d'un club qui n'existe plus, comment se défendre de leurs sarcasmes de leur harcèlement insupportable ? Comment s'en prendre à un "ennemi" insaisissable, à la fois visible et invisible mais toujours omniprésent ? Comme des moustiques voraces dans un camp de nudistes, les porte-couleurs des Nordiques se payent la traite aux dépens des pauvres fefans sans défense... Des plans pour que les moronréalaids deviennent dingues s'ils ne l'étaient pas déjà...


Ces ex-présents-futurs-fans-des-Nordiques, ces Anti-Habs plaies d'Égypte, ces empoisonneurs d'existence qui rendent l'atmosphère irrespirable pour les fefans, ont l'heur de déplaire souverainement à un autre gars qui a aussi laissé son commentaire sur le blogue de la Nation Nordiques. Lui c'est surtout dans les réunions de famille qu'il en arraCHe. Des beaux-frères "bleus" qui lui tirent la pipe depuis près de deux décennies au sujet de ses Cannes à CHiens poCHes, sans qu'il puisse leur rendre la pareille... "Vivement le retour des Nordiques", se lamente-t-il, pour qu'il puisse enfin répondre aux railleries et aux farces plates de sa parenté québécoise...